C’est clair ! 2025 sera probablement l’année où la réglementation de l’activité d’affrètement sera profondément modifiée. D’une part, le 15 août 2025, les articles relatifs à l’expédition des navires entreront en vigueur et, d’autre part, en février dernier, le gouvernement des Baléares a soumis à l’examen du public la modification du décret 21/2017 qui régit l’activité d’affrètement dans les îles Baléares.
Bien qu’il s’agisse encore d’un « projet » et qu’il subira certainement des modifications, nous avons jugé nécessaire d’écrire cet article pour répondre à l’une des questions les plus fréquentes que nos clients nous posent habituellement lorsqu’il s’agit d’affrètement, à savoir : quelles sont les exigences auxquelles je dois satisfaire ? Nous avons divisé cette question en quatre points.
Le premier point consiste à identifier le propriétaire exerçant l’activité, c’est-à-dire l’armateur ou l’entreprise gérant le navire. La documentation requise est celle relative à l’opérateur, à l’existence d’un contrat d’exploitation, à l’identification d’une personne pour la notification en cas d’absence d’adresse pour la notification et à l’enregistrement sous l’épigraphe correspondant.
Le deuxième point concerne la documentation du bateau ou du navire. La fiche d’immatriculation nationale ou étrangère où la capacité d’exercer l’activité commerciale à plein temps, l’assurance correspondant au pavillon, la responsabilité civile et l’assurance passagers, la preuve du paiement du droit d’affrètement et un code international de signalisation maritime pour la durée de l’activité. De cette manière, il sera plus facile de localiser les bateaux ou les navires (espagnols et étrangers) qui exercent l’activité d’affrètement.
Le troisième point concerne la détermination du lieu où l’activité aura lieu. La nouveauté est que ce nouveau règlement exige la détermination du lieu où l’activité d’affrètement aura lieu au moyen d’une autorisation du port, de la bouée d’ancrage, du lieu d’ancrage, des côtes, etc. Tout changement de lieu/zone implique l’obligation de notifier l’administration.
Le quatrième point concerne l’obligation de tenir à bord un registre des passagers et de l’équipage embarquant et débarquant, identifiant le nom, le DNI, le NIE, le passeport, la nationalité et l’adresse.
Comme si cela ne suffisait pas, le règlement établit que l’inexactitude, la fausseté ou l’omission de ce qui précède n’est pas seulement de nature essentielle, mais qu’elle rend impossible l’exercice de l’activité par l’armateur ou l’opérateur. En d’autres termes, cela conduira probablement à l’ouverture d’un processus de sanction.
In our opinion, we believe that this regulation is excessive and the only thing it brings is insecurity for the shipowner and/or operator who wants to do things properly. Legal certainty is not achieved by imposing more and more requirements and documents. It only increases the chances of making a mistake. I think that the rule could end up saying ‘mistakes have to be paid for’.